Karaté. Jégo, une famille pieds et poings liés – le télégramme 29 janvier 2020

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Photo LE TELEGRAMME 29 01 2020

Un article paru dans le télégramme de ce 29 01 2020, sur la famille JEGO dont le père Nicolas vient assurer des entraînements de karaté contact au Foyer Laïque Lanester

 Karaté. Jégo, une famille pieds et poings liés

Chez les Jégo, à Pluméliau, tout le monde s’adonne aux sports de combat. Une passion dévorante pour les disciplines pieds-poings qui rythme la vie de toute famille.

Karaté. Championnats de Bretagne, dimanche à Pluméliau. Semi-contact de poussins à vétérans de 9 h à 12 h 30 ; contact seniors de 13 h 30 à 16 h

« C’est simple, on va partout dès qu’il y a du pieds-poings quelque part ». On, c’est Nicolas Jégo, ancien boxeur amateur et nouveau référent régional du karaté contact, sa femme Laëtitia, qui est la seule à ne pratiquer qu’en loisirs, Emeline (16 ans), Gabriel (13 ans) et Youena (10 ans). Trois karatés kids en herbe qui brillent sur les tapis à chaque bout de la France. « Nous au club, on pratique du karaté contact, c’est un sport pieds-poings avec des coups autorisés aux jambes (soit du kickboxing), explique Nicolas enseignant au KDSC Pluméliau Multisports pieds-poings. On pratique aussi du karaté full-contact où tous les coups sont au-dessus de la ceinture (soit de la boxe américaine), du karaté interdiscipline (proche du K1), c’est la technique du karaté contact, plus des projections et des coups de genou au corps. Sans oublier le karaté mix qui rassemble le tout en y ajoutant la lutte au sol. Mais mes enfants, eux, font également de la savate dans un club de Ploërmel au sein de la fédération de boxe.

Des titres et des médailles dans toutes les disciplines

Une coïncidence, le modeste dojo municipal se situe à quelques pas de la maison familiale où a été érigé un mur aux trophées bien garni. Chacun y va de son petit palmarès : rien que pour 2019, et en ne citant que leurs succès, Emeline, l’aînée, a remporté la Coupe de France de full-contact, celle de semi-contact, la Coupe de Bretagne des arts martiaux vietnamiens et le 29 janvier 2020 page sports 2

championnat de Bretagne Sanda (du self-défense chinois). La benjamine Youena est championne de France de karaté interdiscipline, vainqueur de la Coupe de France zone nord de light contact. Année creuse, en revanche, pour Gabriel, le cadet, qui n’a terminé avec de l’or autour du cou que lors de la Coupe de Bretagne interdiscipline mais, comme ses soeurs, il multiplie les podiums sur les différents autres styles au niveau régional ou national. « Même moi, j’ai une ou deux médailles, rigole le papa, 3e du dernier France Light contact. « C’était un petit défi personnel après être passé de 129 à 85 kg entre novembre et février dernier ».

« Les bobos, il n’y en a finalement pas beaucoup »

Finalement, seul le mardi est de repos pour toute la famille. « C’est le soir spécial devoirs, dit Laëtitia, car la priorité reste les études. C’est très difficile de vivre de ces disciplines ». La maman, infirmière de métier, assure aussi : « les bobos, il n’y en a finalement pas beaucoup. En général, ça ne dépasse pas le nez qui saigne. Seule notre aînée, Emeline, a eu le nez cassé une fois. C’était à l’entraînement… par son second entraîneur (rires). Le gros travail que l’on a, c’est surtout avec l’ostéopathe. Les enfants y vont régulièrement pour des douleurs musculaires ou articulaires ».

20 000 km par an sans compter les déplacements clubs

Dimanche, exceptée Emeline en quête d’une sélection en équipe de France de savate à Rennes, la famille tire à domicile avec les championnats de Bretagne contact chapeautés par Nicolas. Mais dès le week-end prochain, les Jégo s’élanceront à nouveau sur la route, direction Paris. Comme trois week-ends sur quatre, avec déjà sur la feuille de route du printemps Lyon, Vitrolles, Valenciennes, Lormont, Nîmes… « Ça représente 20 000 km en voiture chaque année, sans compter quelques milliers de plus avec le véhicule mis à disposition par les collectivités pour le club », raconte le papa. « Tout ça, ça a un coût énorme », précise Laëtitia. « Plus de 5 000 euros par an, reprend Nicolas. Ce sont nos vacances à nous ». Laëtitia sourit : « On n’a juste pas beaucoup le temps de visiter ! ». Priorité au combat…

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