Histoire du Karaté

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Le document que nous vous présentons a été élaboré pour faire une présentation synthétique

http://karate-lanester.org/wp-content/uploads/2019/12/Le-Karaté-présentation-par-Christophe-Delalande.pdf

De nombreux ouvrages existent qui présentent le karaté et son histoire. Les éléments « enseignements et philosophie du maître » sont tirés de Wikipédia.

Il serait présomptueux de brosser cette histoire en quelques lignes, aussi nous avons choisi une présentation sous forme de diaporama afin de garder en mémoire les grandes étapes de la création du karaté que nous pratiquons aujourd’hui.

Nous faisons partie du courant Shotokan, créé par Senseï Gichin FUNAKOSHI (10 11 1868 décédé le 26 04 1957).

Enseignements et philosophie du maître

Gichin Funakoshi, le « père du karaté », aurait dit que « l’objectif ultime du karaté ne se résume pas aux mots « victoire » et « défaite », mais consiste plutôt dans le polissage du caractère des pratiquants ». L’approche de O’Sensei Funakoshi met en exergue les valeurs spirituelles et la finesse mentale au détriment de toute forme de brutalité, que celle-ci relève de la force physique ou de la technique. Il ne tardait jamais à mettre en garde prétentieux et autres vaniteux qui, assoiffés de gloire, participaient à de spectaculaires démonstrations. « Ils jouent dans les branches et le feuillage d’un arbre sans avoir la moindre idée de ce que recèle le tronc. »

Aux yeux de O’Sensei, la pratique du karaté visait aussi bien la maîtrise de l’art lui-même que la maîtrise de notre propre esprit. C’est ainsi que, dans Karate-dô Kyôhan, il écrit : « La valeur de l’art dépend de celui qui l’utilise. S’il est utilisé pour une cause juste, alors sa valeur est grande; par contre, s’il en est fait un mauvais usage, alors il n’est pas d’art plus nuisible et malfaisant que le karaté. » Les arts martiaux ne sauraient être réduits à de simples techniques, ruses et stratégies, dont l’unique dessein serait d’apporter la victoire en combat.

Dans la conception de O’Sensei, maîtrise et agilité techniques s’affadissent bien plus vite au regard des vertus bien plus essentielles que sont le polissage du cœur et du caractère. Il encourageait les pratiquants à chercher les aspects cachés et fondamentaux de l’art.

Le Maître Gichin Funakoshi est le père fondateur du karaté-do moderne. C’est en tant que président de la Okinawa Shobukai, une association de karaté, qu’il fut convié en mai 1922 par le ministère de l’Éducation à prendre part à une démonstration, agréée par le gouvernement nippon, organisée à Tokyo. Cette démonstration mettait en scène les arts martiaux traditionnels du pays, parmi lesquels le karaté. C’est ainsi qu’il fut le premier héraut du karaté-jutsu, discipline originale en provenance d’Okinawa (îles Ryūkyū). Il devait alors, pour satisfaire les requêtes de nombreux individus, s’installer dans la capitale et y travailler à vulgariser son art martial. Avant de s’éteindre en 1957, il avait formé de nombreux élèves : Obata, Okuyama, Egami, Harada, Hironishi, Takagi, Ohshima, Nakayama, Hidetaka Nishiyama, Hirokazu Kanazawa, Taiji Kase

Bibliographie

  • Funakoshi, Gichin (1975). The Twenty Guiding Principles of Karate: The Spiritual Legacy of the Master, translated by John Teramoto. Kodansha International Ltd. (ISBN 4-7700-2796-6).
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